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Informatique

Les banques et le Cloud computing

Le Cloud computing a apporté une véritable révolution dans le mode de fonctionnement informatique des entreprises. Mais si de nombreuses sociétés y ont trouvé leur compte, les institutions financières sont restées méfiantes, notamment concernant le Cloud public. Certaines ont toutefois sauté le pas. Les autorités concernées, pour leur part, recommandent la prudence aux banques.

Cloud public ou Cloud privé pour les banques ?

L’un des premiers avantages offerts par le Cloud computing est la gestion optimisée des coûts informatiques de manière notable. Les investissements en matériels et en logiciels sont en effet considérablement réduits par la virtualisation des serveurs et des applications métiers. Le Cloud computing permet de disposer de ces outils en mode Iaas (Infrastructure as a service) et Saas (Software as a service), et de payer uniquement pour leur usage.

Les organismes financiers ne semblaient pas très emballés par le concept, notamment par le Cloud public, jugé trop peu sécurisé. L’expérience d’un organisme spécialiste des prêts aux petites et moyennes entreprises pourrait cependant modifier la donne. D’après les premiers responsables de la Live Oak Bank, adopter une solution cloud banking sur Cloud public a permis de baisser d’environ de moitié les dépenses liées à l’informatique de la banque. Mais il reste à savoir si la formule fonctionnerait pour des institutions de plus grande envergure.

En Europe, les banques sont restées méfiantes vis-à-vis du Cloud computing, toujours à cause de l’aspect sécuritaire des opérations et de la circulation des données. Elles sont toutefois aujourd’hui de plus en plus nombreuses à mettre en place leur Cloud privé et quelques-unes, comme BBVA, ont même intégré le Cloud public.

Les autorités concernées préconisent la prudence pour l’usage des Cloud publics

Si le Cloud computing continue à faire son chemin auprès des organismes financiers et de crédits, plusieurs consignes concernant l’utilisation du Cloud public par les établissements et les groupes bancaires ont été émises par l’ABE. Mises en application depuis juillet 2018, elles concernent essentiellement les aspects les plus délicats de l’usage des solutions destinées au secteur bancaire à savoir :

  • La protection des données et des infrastructures,
  • Le suivi et le traitement des données,
  • Les autorisations d’accès et d’audit,
  • Les procédures de sous-traitance,
  • Les stratégies de gestion des urgences et de sortie.

Si l’Autorité bancaire européenne autorise le recours au Cloud public mais avec prudence, l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’information) conseille plutôt le Cloud privé aux grandes banques et aux organismes catégorisés Opérateurs d’Importance Vitale (OIV).

Quoi qu’il en soit, il semble désormais évident que pour répondre aux besoins de leurs clients, surtout dans le domaine de la banque mobile et en ligne, le Cloud computing a encore de beaux jours devant lui dans le secteur bancaire.

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